Témoignages de femmes face au cancer du sein
Le courage et la résilience au féminin : les témoignages de nos clientes face au cancer du sein
Chez Endro, nous avons souhaité offrir une voix à celles qui vivent ou ont vécu le cancer du sein. Au-delà des chiffres et des statistiques, il y a des histoires uniques, des parcours empreints de courage, de résilience et d’espoir. À travers cette série de portraits, nous mettons en lumière ces femmes inspirantes qui partagent avec sincérité leur expérience, leurs doutes, leurs victoires et leurs apprentissages.
Nous avons eu l’honneur d’interviewer Anaïs Quemener, championne de marathon, dont la détermination et le courage face à la maladie sont un véritable modèle. Son témoignage illustre parfaitement combien il est essentiel de parler, d’écouter et de soutenir celles qui traversent cette épreuve.
Dans cette série, chaque récit reflète des points forts universels :
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Le soutien familial et amical, qui constitue souvent un pilier essentiel dans les moments les plus difficiles.
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La confiance dans les équipes médicales, indispensable pour avancer étape par étape.
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La résilience et la force intérieure, qui permettent de transformer la douleur en énergie et espoir.
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La volonté de sensibiliser et d’accompagner, à travers le partage d’expérience et l’engagement associatif.
Chantal Gautier
"Mon parcours face au cancer du sein a été difficile, mais j’ai pu compter sur le soutien précieux de mon chirurgien et de mon oncologue, qui ont été à mes côtés à chaque étape. Les moments les plus éprouvants ont été la perte de cheveux et la grande fatigue qui m’accompagnaient au quotidien. Heureusement, ma famille a toujours été là pour me soutenir, et les soins spécifiques que j’ai reçus m’ont beaucoup aidée à traverser cette période.
Aujourd’hui, je suis en rémission, même si je dois encore passer régulièrement des examens, ce qui reste source de stress. Ce qui m’a le plus aidée à tenir, c’est le soutien de mes proches et ma volonté de vaincre cette maladie.
Je souhaite partager mon témoignage publiquement pour inspirer et soutenir d’autres personnes."
Magalie Lanoe
"Ma mère a traversé deux cancers du sein, espacés de vingt ans, mais heureusement, les traitements ont été efficaces et elle s’en est bien sortie. Cette expérience m’a sensibilisée à l’importance du dépistage, et je fais désormais mes contrôles régulièrement.
Pour moi, le moral et l’optimisme ont toujours été primordiaux face à cette épreuve. Ce que j’ai retenu, c’est qu’il est essentiel de rester positive et de prendre soin de soi, même dans les moments difficiles.
Je souhaite partager mon témoignage publiquement pour encourager et soutenir d’autres personnes dans des situations similaires."
Lucie Rupert
"J’ai été diagnostiquée d’un cancer du sein à l’âge de 40 ans, lors de ma première mammographie de contrôle. S’en est suivie une année très lourde de traitements, puis cinq années d’hormonothérapie. Les moments les plus difficiles ont été la perte de cheveux, la première chimio et tous les examens médicaux. Heureusement, j’ai pu compter sur le soutien indéfectible de ma famille et sur mes amies, qui ont été un véritable pilier tout au long de ce parcours.
Aujourd’hui, je vais très bien et j’ai choisi de mettre mon expérience au service des autres. Avec mes amies, nous avons créé l’association LES AGATES ROSES, qui a pour mission de soutenir les femmes touchées par le cancer du sein. Nous leur proposons des activités comme le pilates, le yoga ou la marche nordique, et nous leur offrons un pochon bien-être en début de parcours contenant un livre, du thé et des produits cosmétiques adaptés. Nous organiserons prochainement notre premier week-end bien-être à Port Blanc. Nous serions ravies d’inclure des produits de la marque Endro, que j’utilise depuis plusieurs années et dont je ne peux plus me passer, dans ces pochons.
Mon message pour toutes les femmes est simple : pratiquez l’auto-palpation chaque mois, prenez un rendez-vous annuel avec un professionnel, et n’oubliez jamais qu’une seule image peut tout changer. Dépistez-vous et prenez soin de vous."
Témoignage anonyme
"Ma grande sœur a été diagnostiquée d’un cancer du sein en 2021. L’annonce de sa maladie a été la pire chose que j’aie jamais entendue dans ma vie. Elle a dû se faire opérer, puis suivre une radiothérapie. Depuis, tout va bien : le cancer a disparu et elle est suivie régulièrement.
Les moments les plus difficiles ont été de voir son état et sa réaction face à ses proches. Elle ne voulait plus voir personne, ne répondait plus au téléphone et refusait nos visages, empreints de tristesse. Heureusement, le soutien familial a été constant, et aujourd’hui tout cela est derrière nous. Malgré tout, j’ai eu tellement peur de la perdre."
Pascale Pinguet
"Il y a 14 ans, j’ai été confrontée à mon premier cancer du sein, suivi d’une reconstruction. En 2022, j’ai malheureusement eu une récidive avec des métastases osseuses, ce qui a impliqué un nouveau traitement et tous les effets secondaires qui l’accompagnent. Aujourd’hui, je suis en rémission, mais je sais que la guérison totale n’existe pas vraiment : nous ne sommes jamais complètement guéries. Malgré cela, la vie continue et j’essaie d’en profiter au maximum.
Les moments les plus difficiles ont été ces récidives qui arrivent sans prévenir. Heureusement, j’ai pu compter sur le soutien indéfectible de ma famille. Ce qui m’aide le plus dans cette épreuve, c’est de toujours rester positive et de ne surtout pas rester seule."
Patriciat Boulignat
"J’ai été diagnostiquée d’un cancer du sein en août 2020. J’ai d’abord subi une tumorectomie et une radiothérapie, mais en cours de traitement, on m’a également diagnostiqué un cancer digestif. En 2023, j’ai dû avoir une mammectomie bilatérale avec reconstruction, suite à la découverte d’une mutation génétique BRCA1.
Les moments les plus difficiles ont été l’attente, les annonces diagnostiques et la période très particulière du Covid. L’annonce de mon cancer a été un choc, et il a été particulièrement compliqué de la partager avec ma mère et ma fille. Heureusement, j’ai été très bien accompagnée par les équipes médicales, mon mari, mes amis, et même les chauffeurs de taxi qui m’ont transportée. La Ligue contre le Cancer m’a également soutenue malgré la réduction des activités pendant la pandémie. J’ai pu bénéficier de soins socio-esthétiques et de plusieurs consultations avec une psychologue, ce qui m’a beaucoup aidée à traverser cette période.
Il m’a fallu du temps pour accepter la mammectomie bilatérale, afin de réduire au maximum le risque de récidive. Et c’est pendant mes séances de radiothérapie que j’ai entendu parler d’Endro pour la première fois, en demandant à ma radiothérapeute quel déodorant je pouvais utiliser.
Aujourd’hui, je profite davantage du moment présent. L’anxiété et les changements d’humeur restent présents, mais ce qui m’aide le plus, c’est de me faire aider au maximum, d’être entourée et de solliciter les associations."
Yasmine Mebarki
"Atteinte d'un cancer du sein à 47 ans, aujourd'hui à 60 ans j'aborde la vie sereinement avec un regard bienveillant autour de moi, la vie est belle et je la savoure à chaque instant. 'Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort.'"
Marie Amélie Maury
"Lors d’un cancer, le bon suivi médical et la confiance médicale sont très importants. Le soutien familial et celui des amis sont très précieux. Il faut écouter son corps : si vous n’avez pas faim à cause des traitements, ne vous forcez pas, ça reviendra avec le temps. Manger que ce dont vous avez envie, garder un moral positif, poser toutes les questions nécessaires sans hésitation. Lors de la rémission, je suis contente car j’ai battu cette sale cochonnerie (3 nodules) qui a duré 14 mois pour ma part. Maintenant je me ressource physiquement et réfléchis à ma reconstruction. Courage et force à toutes."
Hélène Peronnet
"Cancer du sein détecté en octobre 2019.une annonce brusque par le radiologue avec l impression d être déconnecté de la réalité.un monde qui s écroulé...des pleurs puis la confiance dans le corps médical de l ICO Paul Papin d angers.une première opération locale puis préservation de la fertilité et le 31 décembre 2019 la première chimio ...6 mois de lourds traitement...perte des cheveux COVID ...une période compliquée ou la présence de mon épouse m a permis de te ir et d avancer.un reel combat. Puis 5 semaines de rayons et pour finir en août 2020 une opération avec ablation et reconstruction immédiate par prothèse mammaire... hormonothérapie pour 10 ans avec plus ou moins d effets..la peur de la rechute toujours présente le stress aux examens de contrôle...mais cela fait 5 ans et la vie continue ...un peu différente d avant
Ne plus maîtriser son corps,qu il ne suive pas ce que j avais envie de faire car passer du lit au canapé était déjà un gros effort ... Les chimios avec les nausées. Le fait que malgré toute leur bienveillance les gens extérieurs au foyer ne peuvent pas comprendre et on se sent seul et incompris parfois
Je me sens chanceuse de m en être sortie. Fière du parcours traversé mais effrayée a l idée de revivre ça... L impression parfois que ça n a pas existé que c était pas moi mais une autre personne ...et en même temps, l impression de ne jamais retrouver la personne que j étais avant:physiquement surtout et avoir du mal a l accepter
Que malgré toute la compassion et les efforts, tant qu on ne le vit pas malheureusement on ne peut pas comprendre ni imaginer. Qu il faut être présent mais accepte qu en tant que malade on ne veuille pas où on n ait pas la force de voir du monde. Ne pas mettre en avant sa douleur de nous voir comme ça même auprès de la personne qui partage la vie du malade au quotidien.
L annonce du cancer du sein à 35 ans a été comme un coup de massue...une annonce difficile à vivre,des pleurs ...puis un combat avec une pleine confiance au corps médical. La période des chimios quand on est jeune et qu elles sont très fortes...a été la plus difficile...vouloir faire des choses mais que son corps ne suive pas c est difficile...se rendre compte que malgré toute la bienveillance des gens autour...tant qu on ne le vit pas on ne peut pas imaginer ni comprendre ce que vivent le malade et la personne qui partage sa vie. L ablation du sein même avec reconstruction immédiate est comme une amputation ..on enlève une partie du corps et elle ne sera jamais plus pareil. L hormonothérapie peut être difficile à vivre mais chaque jour je me dis qu elle m évite une rechute et que je tiendrai les 10 ans de traitement! Le plus dur c est la peur de la rechute présente en fond ou en force parfois... La vie d après ne sera plus jamais comme celle d avant... mais elle n est pas moin bien, juste différente..."
Emilie Camborde
"Si je partage mon histoire aujourd’hui, c’est avant tout pour sensibiliser. Parce que nous sommes nombreuses à penser que ça n’arrive qu’aux autres, à ignorer certains signaux ou à repousser un rendez-vous médical par manque de temps. On se dit qu’on verra plus tard, qu’on n’a pas de raison de s’inquiéter… jusqu’au jour où tout bascule. En octobre dernier, comme chaque année, j’ai pris rendez-vous avec ma sage-femme pour un bilan. À la palpation, elle n’a rien senti d’anormal. Rien. Mais comme tous les deux ans depuis mes 40 ans, elle m’a prescrit une mammographie et échographie. Sans inquiétude, je suis allée passer ces examens le 3 décembre, persuadée que tout allait bien. Et là, la radiologue a un doute. Elle me fait une biopsie. Quelques jours plus tard, le résultat tombe : négatif. Soulagement, mais de courte durée, elle préfère approfondir et me prescrit une seconde mammo/ écho et biopsie, cette fois-ci à l’hôpital. Je la passe le 11 décembre… et le diagnostic tombe : cancer lobulaire infiltrant de grade II, au sein gauche 💔 Quand j’ai entendu ces mots, tout s’est figé. Je ne m’y attendais absolument pas. C’était un véritable choc. J’étais sonnée, perdue, envahie par un mélange de peur et d’incompréhension. Comment est-ce possible ? Pourquoi moi ? Qu’est-ce qui va se passer maintenant ? Puis, très vite, tout s’est enchaîné : IRM, nouvelle biopsie. À peine le temps d’assimiler la nouvelle que je me retrouvais déjà plongée dans un tourbillon médical. Le 26 décembre, lors de mon rendez-vous avec la gynécologue, j’apprends que je vais être opérée. Le 17 janvier, on me retire la tumeur et on prélève des ganglions. Le 17 février, les résultats tombent : pas d’atteinte ganglionnaire, ce qui signifie que je n’aurai pas besoin de chimiothérapie, mais 15 séances de radiothérapie et 5 ans d’hormonothérapie m’attendent. Ce qui est particulier avec le cancer lobulaire, c’est qu’il ne se sent pas à la palpation, ni par moi, ni par un professionnel de santé. Contrairement à d’autres cancers du sein qui forment une boule bien visible, celui-ci se développe de manière plus discrète, en s’étalant dans le sein. C’est pour ça qu’il passe inaperçu… et qu’on ne le détecte que grâce à la mammographie. Malgré tout, dans cette épreuve, j’ai la chance d’être entourée par ma famille et mes amis ✨mes copines d’Instagram 💕. Leur présence, leur soutien, leurs mots sont une véritable bouée de sauvetage. Parce que même si c’est un combat personnel, savoir que l’on n’est pas seule change tout. 💪💖
En décembre, lors d’un contrôle de routine, une anomalie a été détectée. Après plusieurs examens et biopsies, le diagnostic est tombé : cancer lobulaire infiltrant du sein gauche. Le choc a été immense. Tout s’est enchaîné rapidement : IRM, nouvelles biopsies, puis une opération en janvier pour retirer la tumeur et prélever des ganglions. En février, les résultats ont montré qu’il n’y avait pas d’atteinte ganglionnaire, ce qui m’a permis d’éviter la chimiothérapie. J’ai ensuite suivi 15 séances de radiothérapie et je poursuis aujourd’hui un traitement hormonal pour 5 ans
Parmi les moments marquants de mon parcours, je retiens avant tout le soutien de mes proches et de l’équipe médicale, qui m’a portée dans les périodes les plus sombres. Chaque étape franchie ,comme la fin d’un traitement ou un contrôle rassurant , a aussi été une victoire importante. Ces instants m’ont donné la force de continuer à avancer. Les moments les plus difficiles ont été l’annonce du diagnostic, un véritable choc, mais aussi les effets des traitements et les changements physiques qu’ils ont entraînés. L’attente des résultats a été particulièrement éprouvante : ces jours suspendus, emplis d’angoisse et d’incertitude, m’ont paru interminables. Avec le recul, même si ces épreuves ont été très dures, elles m’ont appris à mesurer ma force intérieure et l’importance de savourer pleinement chaque instant de la vie."