Un an déjà !
SOUVENEZ-VOUS...
Aujourd’hui, Journée mondiale de l’Environnement, Endro (qui signifie « environnement » en breton) souffle sa première bougie ! C’était il y a un an, souvenez-vous, nous lancions notre gamme de déodorants en bocaux sur Ulule avec beaucoup d’enthousiasme et aussi une pointe d’appréhension… Un pari osé car, au-delà de faire passer un message (celui d’utiliser des produits meilleurs pour votre santé et la planète) notre objectif était de vous convaincre d’abandonner votre SPRAY BIEN CHIMIQUE pour un BAUME NATUREL EN BOCAL à appliquer AU DOIGT. On vous l’accorde, il y a un sacré pas !
Nous ne vous l’aurions même pas proposé si tout cela n’était que du vent. Cela ne nous aurait même pas effleuré l’esprit en fait, car nous avions tous les deux à ce moment-là des chemins professionnels tout tracés et bien éloignés de la cosmétique. Boris sortait d’une année en alternance chez Coca-Cola - plus gros pollueur au monde, de belles opportunités s’offraient à lui et moi, j’étais architecte en CDI dans une très bonne agence à Bordeaux. Oui, « bien éloignés de la cosmétique », on vous avait prévenu ! Malheureusement nous ne nous y retrouvions pas forcément... Alors vous nous connaissez déjà peut-être un peu mais dans le doute, on a souhaité faire un petit retour en arrière pour vous raconter la VERITABLE histoire d’Endro.
Donc tout ceci n’aurait pas existé sans… mes odeurs de transpiration (comme ça tout est dit d’entrée, plus de chichi entre nous, vous êtes dans l’ambiance !). Plutôt sportive, j’ai une alimentation saine, je m’hydrate bien, bref pas de soucis particuliers SAUF QUE je n’arrive pas à mettre la main sur un déodorant (même bio) qui me convienne. L’hiver encore ce n’est pas gênant, mais l’été dans le tram je vous laisse imaginer… Prévoyante, un peu avant Noël, je teste plusieurs recettes de « déo fait maison » très simples - « après tout si ça fonctionne pour d’autres, pourquoi pas pour moi ? » - BINGO c’est la révélation ! Noël arrive et le thème « cadeaux faits maison » tombe pile poil. Je décide d’en offrir à ma sœur, ma mère et ma grand-mère. Il fallait que ce soit « sympa, mignon » : le bocal en verre me fait de l’œil et j’opte pour le modèle avec la fermeture en métal, zéro plastique. Les cadeaux plaisent (et oui offrir un déo à Noël, ça passe !), un peu sceptiques au départ elles reviennent toutes les trois vers moi quelques jours après en me disant « que c’est vraiment super efficace ton truc, tu pourras m’en refaire ? ».
A partir de ce moment-là, j’ai réalisé que beaucoup de personnes devaient être dans ma situation et que cette recette toute simple pourrait « changer leurs vies ». Mais tout le monde n’est pas en mesure de les fabriquer elles-mêmes par manque d’envie, manque de temps, flemme de trouver la bonne recette et les bons ingrédients, peur de se tromper dans les dosages, ou juste parce qu’elles préfèrent siroter un diabolo en terrasse (ça se comprend !)… J’ai trouvé ça vraiment dommage, d’abord parce que les ingrédients qui composent cette formule sont totalement inoffensifs, ensuite parce que le bocal en verre est la meilleure alternative à l’emballage plastique !
Du coup, je me suis lancée dans une « mini fabrique » à domicile, comme ça pour dépanner. En discutant avec Boris, son esprit très entrepreneurial s’est emballé, il a tout de suite senti qu’il y avait quelque chose à créer. Peut-être aussi parce que je ne sentais plus mauvais des aisselles… Toujours est-il qu’on décide de « professionnaliser » cela en mars, en soumettant le projet devant un jury d’experts (ils étaient 10 quand même) à la Business Nursery de l’Ecole de commerce de Boris, Kedge Business School. Les formules trouvées (après de nombreux tests), les étiquettes et la présentation travaillées, l’étude de marché peaufinée… Le projet séduit et pour la première fois, on ressent un véritable intérêt pour nos produits de la part d’inconnus (ça fait plaisir). Dès lors, nous sommes accompagnés par un réseau de professionnels pour nous aider à bien démarrer. De notre côté nous nous renseignons beaucoup et dormons peu : il faut contacter l’INPI, rédiger des DIP et faire valider nos formules par un expert en formulation cosmétique et un toxicologue, trouver les différents fournisseurs (bocaux, matières premières, étiquettes), déclarer l’activité sur diverses plateformes (CPNP, ANSM…), trouver des locaux adaptés, engager quelques frais sans savoir où cela va nous mener, rédiger et encore rédiger… On ne vous cache pas qu’il faut être pas mal débrouillards et ne rien lâcher.
ET APRES ?
Fin mai, nous étions enfin prêts à commercialiser notre gamme de déodorants. Bien sûr, il y a eu des moments difficiles, remplis de doutes, mais notre confiance en nos produits et notre envie de créer un projet qui ait du sens, nous ont définitivement amenés où nous sommes aujourd’hui.
De retour en Bretagne début juillet, certains d’entre vous nous ont peut-être rencontrés le matin sur les marchés pendant l’été (7 marchés par semaine, dont 2 le mardi), nos après-midi étaient consacrés à la production pour les marchés mais aussi pour pouvoir envoyer les contreparties Ulule et nos premières commandes de magasins. Nous avions alors 40m², des moyens très artisanaux mais une détermination à toute épreuve ! Nous avons poursuivi l’activité à deux jusqu’à Noël avec pas loin de 200 points de vente et notre site internet (avec une production le 24 décembre bien sûr).
ET DEPUIS ?
Du changement, des améliorations ? Il y en a eu depuis ! La gamme et la team Endro se sont agrandit avec la sortie de nos dentifrices en pâte et l’arrivée de 9 personnes dont 4 stagiaires. La répartition des missions a donné naissance à différents pôles : Formulation, Production & Logistique, Commercial et Communication. Tout cela, en interne ! L’étiquetage est réalisé par des travailleurs handicapés à l’ESAT de Lannion, situé juste à côté. Notre atelier s’est également agrandit, de 40 à 300m² aujourd’hui, nous avons élaboré les plans du laboratoire maintenant équipé de quelques machines et avons aménagé les différents espaces pour assurer une continuité visuelle entre les bureaux en « open space », l’espace de préparation des colis et le laboratoire pour que tout le monde puisse communiquer facilement .
L’arrivée de la consigne de nos bocaux a également marqué d’une pierre blanche ces derniers mois.Difficile de réaliser tout le chemin parcouru depuis mais évidemment, nous ne serions pas grand-chose sans votre soutien, d’une ténacité incroyable tout au long de ces 365 jours (d’autant plus en cette période particulière), alors 365 MERCI. Vos magnifiques clichés de nos produits et vos nombreux messages remplis de bienveillance nous fond chaud au cœur et nous portent. Nous ne comptons bien sûr pas en rester là, il nous tarde de vous faire partager nos nombreux projets (… n’hésitez pas à faire un peu de place sur vos étagères).
Nous espérons que nos produits continuent de vous plaire et que vous resterez à nos côtés au moins encore 365 jours de plus !
Merci pour votre lecture !
Affectueusement, Marion 🌿